"Au lendemain de la décision soudaine de la Banque centrale suisse de changer sa politique monétaire, Nathalie Janson, professeur associé en économie à Neoma Business School, analyse les conséquences de cette décision. La politique de cours plancher du franc suisse menée depuis trois ans, n'était pas cohérente avec le statut de valeur refuge de la devise suisse, estime cet économiste"
La politique de plancher du franc suisse n'était pas compatible avec le statut de monnaie de réserve de cette devise.
Lorsqu'une monnaie arrimée à une autre, puisque c'était bien de cela dont il s'agissait jusqu'à hier, la politique monétaire devient tributaire des fluctuations monétaires que vous ne maîtrisez pas.
En l'occurrence, la BNS avait décidé d'arrimer sa devise à l'euro, et devait donc intervenir régulièrement pour des raisons qui ne concernaient pas l'économie suisse
En trois ans, cet interventionnisme monétaire a coûté plus de 200 milliards d'euros à la BNS si bien que son bilan atteint aujourd'hui 90% du PIB suisse.
Lire la suite: La décision de la BNS pouvait donc être anticipée ?
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