mercredi 11 novembre 2015

#Economie: Réduction des dépenses, l'Arlésienne de la politique italienne - #euro

Réduire les dépenses publiques est, en Italie aussi, une mission impossible. Les quatre commissaires à la « spending review » - la péninsule a adopté le vocabulaire anglais pour définir l'exercice - qui se sont succédé en trois ans ont tous échoué.


Le premier à tenter l'aventure fut, à la demande de Mario Monti, Piero Garda en 2012. Grand expert de la matière, Garda avait trouvé dans les recoins du budget transalpin une centaine de milliards « réductibles à moyen terme » et cinq milliards à économiser immédiatement. 

Lire la suite: Le dernier commissaire a jeté l'éponge devant le peu d'empressement du chef du gouvernement à tenir ses engagements

La #BCE peut-elle abaisser ses taux directeurs en territoire négatif ? #stratégie #banque #économie

"Les investisseurs attendent avec impatience le prochain discours de Mario Draghi le 3 décembre prochain. On sait que le président de la BCE a prévu de « réexaminer » son plan de relance. JP Morgan s’interroge pour sa part sur la possibilité de la BCE de fixer des taux directeurs négatifs."


On sait que la BCE et son président Mario Draghi ont à cœur de montrer qu’ils peuvent offrir à la zone euro les conditions optimales pour une reprise économique qui peine encore à venir.

« Le Président de la BCE, Mario Draghi, a montré son orientation proactive et sa volonté d’innover aux frontières de la politique monétaire », rappelle Thushka Maharaj, stratégiste chez JP Morgan AM, dans la dernière note hebdomadaire de la société de gestion.

Au point de descendre les taux directeurs en négatif ?
Pour rappel, les taux directeurs de la BCE sont fixés à 0,05% depuis un an, leur plus bas niveau historique.

Les taux très faibles permettent aux établissements bancaires de se refinancer à faible coût, et donc de proposer à leurs clients des prêts aux intérêts également faibles.

La BCE peut-elle en faire plus avec des taux négatifs ? 
D’autres banques centrales ont déjà franchi le pas des taux négatifs : tel est le cas en Suède, au Danemark, ou encore en Suisse avec la BNS. Analysant les récents discours de Mario Draghi, Thushka Maharaj affirme que « même s’il est difficile pour les taux d’être largement négatifs (…), la BCE signale qu’il existe une marge de manœuvre pour aller plus loin en territoire négatif ».

Lire la suite: Taux négatifs pour une banque centrale : comment est-ce possible ?

mardi 10 novembre 2015

#CestVotreArgent: "On rejoue la semaine", L'indice #CAC40 se rapproche des 5 000 points

"C’est votre argent", "On rejoue la semaine" avec:
- COP21: Le voyage diplomatique de François Hollande en Chine.
- Le bug fiscal sur les impôts locaux des retraités.
- Renault-Nissan: La tension entre Carlos Ghosn et Emmanuel Macron.
- CAC40: L'indice se rapproche des 5 000 points.
- Etats-Unis: La hausse des créations d'emplois. -



Invités:
- Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque.
- Louis de Montalembert, président du fonds d'investissement de Pléiade AM.
- Marc Girault, gérant de HMG Finance.
- Laure Closier, chroniqueuse de BFM Business.

"C’est votre argent", du vendredi 6 novembre 2015, présenté par Marc Fiorentino, sur BFM Business.

Voir le replay: L'indice CAC40 se rapproche des 5 000 points

lundi 9 novembre 2015

#LaCuisineDesEntrepreneurs fête 2016 avec votre #entreprise - #NouvelAn2016 #entrepreneur #gastronomie

Amis entrepreneurs,

- Invitez vos clients ou vos fournisseurs pour une soirée festive,
- Fêtez la nouvelle année avec "La Cuisine Des Entrepreneurs",
- Chef d'entreprise, amateur de gastronomie, participez à notre rendez-vous de janvier 2016.




Cet événement se déroulera le jeudi 21 ou le jeudi 28 Janvier 2016, au restaurant "sauf Imprévu", 40 Rue Pierre Corneille, 69006 Lyon, tenu par M. Félix Gagnaire.

1 - "Participez à la réalisation d'un menu dans un restaurant, accompagné par un chef, et présentez le à vos invités, lors du service du soir. "

2 - "La Cuisine Des Entrepreneurs" vous propose de mettre en avant les valeurs humaines de votre entreprise et de ses collaborateurs.

3 – Nous vous aidons à nourrir une image novatrice et créative, à développer votre réputation grâce à des actions collectives et collaboratives.

4 – Nous vous proposons de réaliser une recette ou un plat. Vous interviendrez également en participant au service des convives. Vous donnerez une image pro-active et dynamique de votre entreprise.

5 - Au menu:
Un repas de fête avec,
- Entrée
- Plat
- Dessert

6 - Après avoir défini le menu avec le chef, vous pourrez participer à l'achat des matières premières mais surtout serrez actifs en cuisine le jour de l'événement pour réaliser et servir le menu proposé.

7 - Pour la partie financière, vous aurez à assumer le coût de la privatisation du lieu ainsi que l'achat de la matière première pour la réalisation du menu.

Veuillez trouver en pièce jointe une présentation de "La Cuisine Des Entrepreneurs" ainsi qu'une invitation pour vous inscrire et participer.



Vous souhaitant bonne réception et d'agréables fêtes de fin d'année

Alexandre Aufauvre.

Contact: business.resources@free.fr

lundi 2 novembre 2015

#Salaires: Coût du travail, la #France se rapproche de l'#Allemagne - #business

"Depuis 2012, l'écart entre la France et sa voisine d'outre-Rhin s'est notablement réduit. Ce qui s'explique avant tout par le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi qui a permis de freiner la hausse des coûts, selon une étude de l'Insee publiée ce mercredi 28 octobre."



C'est la grande litanie du patronat: réduire le lourd coût du travail dans l'Hexagone.

Pierre Gattaz n'a eu de cesse, au début de son mandat, de souligner l'écart important en la matière entre la France et sa voisine d'outre-Rhin.

Force est de constater que, depuis, le fossé s'est réduit.

En 2012, l'heure de travail coûtait, en moyenne, 30,50 euros en Allemagne contre 34,30 euros en France.

Deux ans plus tard, selon les données rassemblées par Eurostat, ce différentiel horaire de 3,80 euros a été réduit de 28%. Le coût horaire moyen allemand ayant nettement progressé (31,40 euros) la où le français a progressé moins vite que l'inflation (34,60 euros).

Le phénomène s'est même amplifié cette année si l'on se fie aux données plus récentes, compilées par le Coe-Rexecode. Au deuxième trimestre 2015, l'écart entre les deux pays n'était plus que de 2,30 euros. 

Lire la suite: La France apparaît désormais nettement moins chère que l'Allemagne pour l'industrie

dimanche 1 novembre 2015

Les Suisses travaillent plus pour lutter contre le franc fort

"70 entreprises helvétiques ont augmenté leurs temps de travail, plutôt que de réduire les salaires, afin de compenser la hausse de leur devise nationale, rapporte ce dimanche 1er novembre l'hebdomadaire suisse NZZ am Sonntag."


Les sociétés suisses tentent de garder leur compétitivité intacte.

Soixante-dix entreprises industrielles suisses au moins ont augmenté le temps de travail cette année pour compenser les retombées de la hausse du franc suisse.

C'est ce qu'écrit l'hebdomadaire NZZ am Sonntag, ce dimanche 1er novembre.

Ces sociétés, qui représentent 7% environ des adhérents de l'organisation industrielle Swissmem, ont pris cette mesure après que la Banque nationale suisse (BNS) eut décidé en janvier de désarrimer la monnaie nationale d'avec l'euro, ajoute NZZ. 

Lire la suite: Craintes des syndicats

Pourquoi #XavierNiel monte autant au capital de #TelecomItalia - #tech #business #strategie

"Les intentions de l'homme d'affaires ne sont pas connues. Mais certains pensent que le but est de ne pas rester à l'écart d'une consolidation du marché européen des télécoms. Par ailleurs, les autorités de la concurrence italiennes auraient demandé à Xavier Niel de leur communiquer les "minutes" de son conseil."


Xavier Niel accroît encore sa présence au capital de Telecom Italia.

D'après l'autorité boursière italienne, l'homme d'affaires détient à présent 15% du capital de l'opérateur italien, alors que Vivendi a déjà pris une position majoritaire avec un peu plus de 20% des parts.

Difficile de connaître pour l'heure les intentions de Xavier Niel.

Son but serait peut-être de ne pas rester à l'écart. Si les mouvements autour de Telecom Italia n'étaient qu'une première étape avant la consolidation du marché européen des télécoms?

Certains analystes en font l'hypothèse. Vivendi pourrait ainsi prendre le contrôle du première opérateur italien avant de partir à l'assaut du reste de l'Europe.

Et pourquoi pas réunir sous la même coupe, à plus ou moins long terme, Telecom Italia, Telefonica et même Orange, pour donner naissance à un géant latin du secteur. 

Lire la suite: Pousser Vivendi à dévoiler son jeu

#Economie: Que faut-il à un pays "émergent" pour rejoindre la cour des grands?

"Véritables locomotives de la croissance mondiale, les pays émergents n'en finissent plus d'être au centre de l'attention. Mais à partir de quand un pays sort-il de cette catégorie? Eléments d'explication."


Ce sont des champions que l'on dit fatigués ou en déclin: les pays émergents. Pourtant ils devraient encore afficher une croissance impressionnante de 4% cette année 2015.

"Ils contribuent ainsi pour 75% de la croissance mondiale", relève ainsi Christian Déséglise, cadre dirigeant en charge des banques centrales chez HSBC et professeur sur les marchés émergents à l'Université de Columbia.

Mais le concept de pays émergent reste flou. Certains y classent les pays d'Europe de l'Est comme la République Tchèque ou la Pologne, d'autres non. Idem pour la Corée du Sud.

Cette difficulté vient du fait que l'on confond pays émergents et marchés émergents, souligne Christian Déséglise alors que ce sont "deux notions très différentes".

"La Corée est difficile d'accès sur le marché action et ainsi considéré comme un marché émergent par les investisseurs. Ce n'est pas du tout le cas du fixed income (marché de la dette, ndlr) où la Corée rejoint les marchés développés", affirme-t-il.

Cette confusion est en fait un vice de conception. Car dès le début les émergents ont été définis par une approche de marché. La paternité de cette notion de "marché émergents" revient ainsi à l'économiste néerlandais Antoine Van Agtmael.

En 1981, il travaille alors dans une filiale de la Banque mondiale, la Société financière internationale et veut mettre sur pied un fonds pour investir sur les marchés des pays en développement prometteurs.

Il veut alors appeler ce fonds "Third World Equity fund" ("le fonds action du tiers monde"!). On lui suggère alors de trouver un nom qui sonne un peu mieux. C'est alors qu'il invente le terme de "marchés émergents". 

Lire la suite: Mais comment classe-t-on les pays dans la catégorie "émergents" par opposition à "développés"?