Bonjour à toutes et à tous.
Ces dernières semaines ne m'ont guère inspirées. L'actualité macro était plutôt sans grand intérêt. De la com essentiellement.
Quand à l'économie, les marchés financiers se portent bien, l'économie réelle se bat sur une trésorerie court-termiste. Même si beaucoup d'entreprises voient revenir la croissance dans leur carnet de commandes.
Pour le reste, résumons ainsi: élections, critiques, majorité, opposition, règlements de comptes électoralistes, luttes d'influence, lobbies en tous genres... ce triste sentiment que l'élitisme reste une partie de chasse peu intéressante à suivre et décrypter.
J'imaginais être plus interpellé par les législatives que par la présidentielle. Le fait est que non. On est juste submergé par une com indigeste permanente, qui rend la réflexion impossible.
Brexit et représentation nationale française, le bras de fer entre l'UE et le UK ne cesse de ne pas se finir.
La politique serait-elle devenue un plat de nantis qui se mange froid!!!
Une situation peu banale, un bilan qui ne fait pas forcément rêver:
- Macron a les pleins pouvoir et une totale légitimité institutionnelle.
- Si on regarde le scrutin présidentiel et législatif, le 1er parti de France reste l'abstention.
Surprenant? Non, inquiétant !!!
Personnellement, et je me rends compte que je ne suis pas le seul, la présidentielle ne m'a pas inspirée plus que ça. Et ces législatives pas plus.
Ma plus grosse réflexion sur cette série d'élections, est l'instinct de l'électeur face au choix du candidat. Beaucoup ne situent plus le candidat vis à vis d'une parti, mais surtout autour d'une personnalité, d'un tempérament, et surtout de l'image et de la réputation dans la presse.
Ce que j'attends de ce début de quinquennat?
Les hypothèses
- Un œil sur la dette: sortie des écrans radars depuis le débat présidentiel, la dette ne s'est pas arrêtée de croître avec l'arrivée de la nouvelle majorité
- L'emploi du privé: relancer les exportations, pour créer les conditions du salariat et de l'investissement, marché par marché, segment par segment.
Un calendrier pour appuyer mon argumentation:
- Octobre, rentrée parlementaire.
- Janvier, premiers rectificatifs au projet de loi de finance.
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