Au début de cette chronique, l’inspiration m’est venue de m’exprimer sur le BREXIT uniquement.
Le projet de l’Angleterre de quitter l’UE étant tellement raccord avec l’image que donne Bruxelles de ses compétences depuis la crise des migrants.
Mais l’expression du débat suscité par la loi El Khomri faisant également écho et un parallèle avec les distorsions de la vie politique dans son ensemble, qu’il n’a pu m’échapper d’en parler!!!!
Pour connaitre un peu la culture anglo saxone et avoir des attaches familiales et amicales sur place, je suis même étonné que le sujet n’arrive que maintenant, tant l’Europe n’a pas la même histoire ni la même impact sur la vie quotidienne pour bon nombre de britanniques, par rapport à nous français.
Je mets cette décision sur le fait de l’incapacité de Merkel et Hollande à dialoguer et à travailler ensemble sur l’avenir de l’Europe.
Je comprends même la crainte que formule David Cameron au travers du référendum.
L’Angleterre doit-elle continuer à soutenir le fardeau qu’est devenu l’UE tant le pays arrive à prospérer grâce à ses propres ressortissants ?
Connaissant le pragmatisme Britannique, rien d’étonnant que le sujet soit entré dans le débat collectif.
L’Angleterre finance sa croissance grâce à ses anciennes colonies, à ses liens diplomatiques très forts avec les milieux de la finance et des affaires.
Ses liens culturels, notamment la langue, lui sont aussi un levier solide pour imposer un style et une visibilité internationale.
Le conservatisme Européen, et notamment Français, est loin de leur donner envie, et je les comprends.
Pourquoi le comparatif avec la loi El Khomri ?
C’est le grand écart culturel qui est proposé entre deux modèles économiques qui me l’inspire.
Depuis l’annonce de cette réforme, j’ai surtout écouté le débat Franco-Français qu’il suscite.
Ma première réflexion fut de me dire que cette loi aurait du être proposée dès le début de mandat de Hollande.
Il est clair que mettre dans le débat publique cette réforme, alors que le remaniement gouvernemental faisait un flope, était quasi perdu d’avance.
Et comme la gauche se déchire depuis 30 ou 40 ans entre les pro libéraux et les conservateurs, pas facile ni simple de faire passer un message clair sur un tel projet de loi.
Bref, David Cameron tout comme Valls jouent en même temps une partition compliquée qui les engage autant qu’elle engage l’avenir de leur pays.
Pas simple quand en plus il faut traiter l’instabilité de l’Europe et le flux de migrants…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire