Un changement brutal de doctrine de la BCE qui s’apparente fort à un acte de désespoir.
“La situation économique est critique, la croissance est faible et l’inflation inhabituellement basse” entend-on au directoire de la BCE.
À tel point que Mario Draghi doit à nouveau crédibiliser le “tout ce qu’il faudra”.“Les plus désespérés sont les chants les plus beaux.”
La Banque centrale européenne illustre à merveille le propos d’Alfred de Musset. Les annonces en rafale d’excitants monétaires ont la beauté du cristal : il n’y a aucune faute de goût, tout est anticipé sans dérapage.
En même temps, il s’agit d’un changement brutal de doctrine qui s’apparente fort à un acte de désespoir. La raison de vivre de la BCE, l’ancrage à 2 % de l’inflation, est à la dérive.
D’où la promesse d’une injection à 1 000 milliards d’euros. Nous allons assister à une gigantesque prise de risque sans garantie de bonne fin. Ce qui a tout d’une opération commando en territoire inconnu. (lien pour lire la suite)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire