Et si nous parlions un peu d’histoire ??
Alors que nos gentils dirigeants se font force de nous prouver chaque jour leurs compétences en matière économique, diplomatique, politique, quoi de plus insolite que de partager cet état de fait avec la célébration du centenaire de la première guerre mondiale.
Que retenir de cent ans d’histoire ?
A priori les leçons du passé ne garantissent pas forcément un avenir radieux et paisible pour les générations qui se suivent, mais les intérêts n’appartiennent et ne concernent pas l’ensemble de la population de la même manière…
Commençons par le commencement…
- 1776, Thomas Jefferson, déclaration d’indépendance des USA
- 1789-1799, révolution Française, qui marque la fin de l’ancien régime. Presque 240 ans d’histoire, marqué sur le plan politique et économique par la chute par d’innombrables phénomènes sociétaux.
On peut parler des faits essentiels pour notre monde contemporain comme la création du vote sous scrutin au sein d’assemblée comme de congrès comme les états unis, la France, le royaume uni.
Autre fait important et marquent de cette période, les états qui se démocratisent sur le continent Africain. Même si la plupart des pays d’Afrique mettront du temps à gagner une réelle ou relative indépendance économique, sociale et politique, suite aux divers colonisations qui ont fait sa conquête et son évolution, dans les années 70 et 80 de nombreux pays avaient fini par gagner leur indépendance….
N’étant pas un adepte de l’histoire et des dates qui l’ont marqué, je vous passe tous celles qui ont jalonné.
Mais ce qui souligne le plus mon propos est l’évolution qui marque notre histoire pour les pays nordiques. Il est fou de se rendre compte avec le recul l’influence que les 200 ans d’histoire qui viennent de s’écouler ont aujourd’hui sur notre quotidien et la manière dont ils sont en train de marquer à tout jamais notre avenir et surtout celui de nos enfants.
L’extraction et la transformation des matières premières, qui nous permettent aujourd’hui de nous chauffer (gaz, charbon), de nous déplacer (le plastique et l’acier pour transports à moteurs, le goudron lié au pétrole pour les autoroutes) et j’en passe avec l’électricité et l’informatique (cuivre).
Si je m’évertue à faire ce rappel historique, c’est simplement pour faire le constat amer que même si l’homme a su depuis l’invention du feu, domestiquer la nature et les biens qu’elle lui procure, il est presque sévère de s’apercevoir que le seul être vivant que l’homme n’est toujours pas en mesure d’apprécier pour faire évoluer sa nature et rendre son existence agréable est lui-même !!
Il est bon d’entendre et de savoir que les seuls pays aujourd’hui dans le monde à être sortie de la crise mondiale et à afficher de la croissance sont les pays anglo-saxon.
- David Cameron, premier ministre anglais aurait donc réussi son pari sur l’Europe et la zone euro
- Barack Obama arrive à s’en sortir également en ayant orienté sa politique sur la baisse du coût du dollar ainsi que la diminution des coûts du travail dans certaines branches, telles que l’automobile. Si on rajoute à cela le retrait de l’état fédéral, centralisé à Washington, au profit des états eux-mêmes pour le maintien des voiries ainsi que de certaines professions comme la police, le coût de la dette souveraine est stabilisé et les grandes métropoles recommencent à consommer. L’un des principaux leviers de l’économie.
Les pays dit émergents, que l’on appelait il ya encore 2 ou 3 ans les BRIC, à savoir les Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, et qui représentaient l’avenir du monde, pâtissent eux aussi à l’heure actuelle l’effet de la crise.
Happés par l’achat des dettes souveraines de l’Europe et de l’Amérique, après des efforts soutenus pour apporter des infrastructures dignes de ce nom aux hommes d’affaire du monde entier en investissant dans des structures et infrastructures administratives et institutionnelles, l’effondrement et la stagnation de nombreux marchés auront eu raison de ces coûts lourds à amortir et à rentabiliser.
D'Autant plus que si l’on constate que l’Europe administrative d’aujourd’hui n’est plus qu’une machine électorale et un lobby parfaitement huilés, ses effets sur le bien des populations devient sévèrement critiquable au regard de ce que cette énorme administration coûte. Pour ma part, j’aurais pensé et imaginé qu’elle joue un rôle plus conséquent dans la gestion de la crise démarrée en 2008, en aidant entre autre les états membres à une harmonisation fiscale, ce qui aurait probablement aidé à atténuer l’impact de la crise. La sortie de cette dernière et le retour à la croissance étaient encore incertain à la fin des années 2010, il est clair que la France et l’Allemagne ne pouvaient éponger l’ensemble de la crise européenne toutes seules !!!
Revue de presse en partenariat avec Chabadda Magazine
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