"Avec les mesures annoncées ce jeudi 22 janvier, Mario Draghi a pris des mesures peut-être moins ambitieuses qu'il n'y paraît."
Une fois passés l'enthousiasme et la confusion entre les montants (50 milliards de rachats mensuels de titres souverains, soit un total de 60 milliards compte tenu des opérations déjà annoncés), il convient de remettre en perspective la décision de la BCE de ce 22 janvier de lancer un programme ambitieux d'assouplissement quantitatif (QE).
L'annonce de ce jeudi est un chef d'œuvre de marketing. Mario Draghi devrait absolument ne pas décevoir des marchés qui avaient beaucoup misé sur un QE d'au moins 1.000 milliards d'euros.
En insistant sur le chiffre de 60 milliard d'euros mensuels, Mario Draghi a clairement donné l'impression d'un montant « gonflé » par rapport aux informations parues mercredi dans la presse anglo-saxonne de 50 milliards d'euros mensuels.
En réalité, le chiffre était bien le même puisque les 60 milliards d'euros incluent les 10 milliards d'euros de rachats de crédits titrisés (ABS) et d'obligations sécurisées déjà annoncées.
Les rachats supplémentaires de dettes souveraines seront donc bien de 50 milliards d'euros.
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