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samedi 5 novembre 2016

Agriculture, rendements et consommation

Que privilégier dans notre alimentation?

En pleine période de crise, les prix sont plus que jamais au cœur de notre consommation, d'autant plus pour les produits essentiels comme l'alimentation.

Pour répondre à une problématique alimentaire quotidienne, devons-nous nous orienter vers le producteur local ou visé le marché de l'agro alimentaire?

Parmi les hypothèses et scénarios possible, deux sont la source de réponses: marché de gros avec les cours de matière première à l'échelle macro économique, la 2ème est le détaillant local.




Commençons par regarder les cours des matières premières agricoles pour se faire une idée des tendances avant transformation et conditionnement.

A - Les marchés agricoles sont dans une tendance baissière depuis de début de l'année.

Outre des problèmes de rendements dans les pays producteurs, les cours sont à la baisse pour des raisons de consommation.

Comme l'indique les echos dans une tribune consacrée au cacao, la demande mondiale sur les matières premières agricoles se tasse voir s’érode, ce qui entraîne une chute régulière des cours.

1 - Crise financière, économique et naturelle, résultante de cette tendance: un impact direct sur notre consommation...

Nous sommes loin des débats idéologiques et spéculatifs pour savoir qui sera le ou la meilleure présidente, qui prendra le plus soin des joyaux de la princesse.
Le processus évoqué est plus général, Qui décide, qui produit, qui transforme, qui investi et qui distribue les produits dont nous avons le plus besoin pour nous nourrir. Tout simplement..!!!

En ce qui concerne les normes et les quotas, notamment pour le qualitatif alimentaire, on peut s'appuyer sur les états, bruxelles, ainsi que les grands conglomérats lobbyistes dont le rendement coût/investissement/prix/profit est la base de réflexion et d'action.

Néanmoins, rappelons-nous qu'à ce jour seul un être humain est à même de faire tourner une exploitation agricole. La nature, faune et flore, ne sachant pas encore dialoguer avec les technologies avancées, et fort heureusement. L'homme reste donc une perspective seine et sereine pour produire et générer les produits de base.

Autre source, "Les econoclastes", 2016 « COME BACK » DES MATIÈRES PREMIÈRES ?

2 - L'un des indicateurs que la crise financière puis économique de 2008/2009 est toujours bien présente, son impact sur le marché des produits alimentaire.

Le consommateur moyen n'achète plus gourmet ni gourmand, mais utile et indispensable. En témoigne les différentes tribunes parues depuis 2014 sur l'évolution des stocks.




B - La production et l'attractivité locale: l'offre s'élargie de plus en plus, notamment chez les maraichés et autres petits producteurs pour de la vente directe.

Des métiers et des produits désertés il y a encore une ou deux décennies reviennent avec une offre de qualité.

Cette nouvelle offre, qui s'affirme dans le secteur de la restauration notamment, avec une offre culinaire et une cuisine de produits frais,

Côté prix, il est possible de manger sein aujourd'hui pour une somme quotidienne relativement correcte, entre 5€ et 8€ l'assiette domestique, à condition d'aimer faire la cuisine je l'admets,

Quand au menu restaurant, un plat du jour à partir de 9,5€ est tout à fait concevable, même dans une ville comme Lyon.

Alexandre Aufauvre

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